Portrait de COZIC, gagnant du prix #GGARTS 2019

Conseil des Arts du Canada

COZIC : Gagnant 2019, Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques. Réalisation de Chantal Dahan.

Production du Conseil des arts du Canada. Présentation du Conseil des arts du Canada et de l’Alliance des arts médiatiques indépendants.

Le Conseil des arts du Canada est une société d’État autonome créée en 1957 par une loi du Parlement fédéral (la Loi sur le Conseil des arts du Canada). Il a pour rôle de « favoriser et de promouvoir l’étude et la diffusion des arts ainsi que la production d’œuvres d’art.»
Pour plus d’information, visitez le https://pggavam.conseildesarts.ca

****

Transcription :

« Ça commence par un rêve ».

Décider d’être artiste, c’est la décision au long cours de voir et d’exprimer la vie autrement.
Comme le Petit Poucet, nous semons des œuvres d’art pour ne pas se perdre. La Société Protectrice du Noble Végétal cautionne toutes les interventions faites dans et avec la nature.

Notre travail est intimement lié à notre vie personnelle, d’où l’utilisation de matériaux issus du quotidien. Être constamment surpris et provoqué par l’autre nourrit notre plaisir de créer. En pliant et dépliant une simple feuille de papier, on lui donne vie jusqu’à dialoguer avec elle. En demandant au spectateur de toucher l’œuvre, nous lui offrons la possibilité de se rapprocher le plus près de sa création.

Le travail derrière Cozic est un dialogue entre deux egos. L’entité Cozic a développé une vie propre et agit autant qu’Yvon et Monique dans la conception des œuvres.

C’est plus intéressant de poser des questions que de trouver des réponses. La question est intemporelle, les réponses varient avec le temps. Contre la dictature de l’œil en art visuel, quoi de mieux que de toucher, sentir et écouter. Autant par la création de l’entité Cozic, par l’utilisation de matériaux non nobles, par le choix de l’éphémère nous avons ouvert des portes et démantelé des barrières. Malgré toutes les explications qu’on peut donner sur notre recherche, des années soixante à aujourd’hui, la couleur reste la ligne directrice de notre travail.

Le « Code Couronne » est une réflexion sur la communication autant que sur l’incommunicabilité.