16 mars 2017 au 20 août 2017
Musée d’art contemporain de Montréal
La représentation humaine date des temps les plus anciens. Le genre du portrait se développe parmi les premières civilisations, l’humain se défaisant de son corps de chair pour être réinventé en statuette, en pierre gravée, ou dessiné sur des parois. Il s’avère périlleux de vouloir trancher quant au moment où débute le singulier et où se termine le générique, car entre la sculpture du soi et la question du double se dessine un espace pour l’altérité. Quelle est la condition de l’autre au regard de soi ? C’est l’une des questions ayant motivé la sélection des œuvres ici rassemblées.